« Dans un texte de 1697, le mathématicien et philosophe allemand Leibniz reprend sa théorie du meilleur des mondes possibles, en précisant les conditions auxquelles un tel monde devrait satisfaire. Dans les années 1960, trois mathématiciens hongrois (Erdös, Rado et Rényi), qui étudiaient les graphes aléatoires, découvrent un modèle très simple d’un univers « à la Leibniz ». Leur résultat, qui fait intervenir à la fois l’arithmétique des nombres premiers, la combinatoire, les probabilités et les groupes de symétries, est surprenant car tout à fait contraire à l’intuition et au bon sens. La conférence en expliquera les tenants et les aboutissants, avec quelques conséquences inattendues et quelques digressions historiques. »
Mardi 24 septembre 2019 à 17 heures
Bruxelles – Palais des Académies – Salle à déterminer
Jean Doyen
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Dernière mise à jour : mercredi 14 avril 2021