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Publié : 4 juin 2007

Echec à l’échec : l’Université de Berkeley a une initiative qui interpelle les profs de maths

Berkeley : Comment des étudiants nuls en maths ont atteint l’excellence

Mme Annick Lefèvre de l’Association FREE nous communique l’article suivant qu’elle a lu dans le centième numéro, mai 2007 de Résonnance, publié par l’Institut Pédagogique Universitaire et des Multimédias, UCL.

Berkeley : Comment des étudiants nuls en maths ont atteint l’excellence

Pour télécharger l’article cliquer sur le lien

http://www.ipm.ucl.ac.be/Resonances/2007mai.pdf

Cet article nous interpelle : l’apprentissage en groupe et les intérêts partagés donnent de bons résultats.

Remarque : l’article parle du cours de calcul. Il s’agit de la traduction du mot calculus, que je traduirais moi par Mathématiques générales.


Pour télécharger le rapport qui a inspiré cet article cliquer sur le lien ci-dessous

http://www.oir.csus.edu/gic/Materials/Treisman_Lecture.pdf


Le travail de Uri Treisman à l’Université de Berkeley a débouché sur le modèle de Treisman

http://www.math.uiuc.edu/MeritWorkshop/uriModel.html

On peut lire une réalisation réussi de ce modèle à l’Université de Washington

http://depts.washington.edu/centerme/math.htm


Une réaction d’Alexandre Wajnberg à cet article

À propos de l’article "Échec à l’échec, Comment des étudiants nuls en maths
ont atteint l’excellence" :

Il a existé en France au début du XIXe siècle un mouvement
didactique/pédagogique d’entraide entre les "apprenants" où chacun
ré-enseignait aux plus jeunes (ou aux moins doués/rapides) ce qu’il venait
d’apprendre...

Ce mouvement s’appelait l’enseignement mutuel.

Il a été évincé au profit d’une vision plus industrialiste de
l’enseignement car ses valeurs de liberté, de choix, de souplesse, de
reconnaissance et de respect des différences individuelles,... et son côté
libertaire en somme, ne cadraient pas avec les exigences de la société
industrielle naissante...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_mutuel

En l’occurrence, comme UN DES aspects du décrochage en maths (ne jamais
perdre le fil !!!) peut être lié à de simples différences d’interprétation
des sens (des mots, des grandeurs, des évolutions, des concepts, des
problèmes etc...), et que, d’autre part, ce sens (donc la compréhension) est
lui-même lié à la culture (le fonds culturel partagé par ceux qui sont en
train de se parler), ...on peut s’attendre à ce que les élèves qui partagent
LEUR culture (lié à la classe d’âge notamment), soient a priori susceptible
de bien se comprendre entre eux, et donc aussi de comprendre en quoi ils ne
comprennent pas une matière enseignée...
Si l’un d’eux a pigé, il pourra transmettre aux autres, ou aux plus futés
des autres, lesquels à leur tour etc...
Tandis que le prof, plus âgé, venant d’ailleurs,...

Des questions de temps et de rythmes d’apprentissages interviennent aussi...