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Publié : 27 juillet 2011

De la dette au paradoxe de la patate

La dette de l’Etat belge est évaluée à 340 milliards d’euros. Un exercice classique dont l’objectif est d’essayer donner un sens
à l’idée de « grand nombre » est le suivant (effet garanti dans nos classes)

Si cette dette est convertie en billets de 20€ et qu’on dispose ces billets
verticalement les uns contre les autres le long de l’autoroute en partant de Bruxelles, vers le sud (E411), jusqu’où « ira » notre dette, si on suppose qu’un billet de 20€ a une épaisseur de 0,1mm ?

La réponse à laquelle on arrive est saisissante et est bien sûr laissée en exercice.

Le journaliste Pierre Barthélemy, sur son blog slate.fr, s’est livré au même genre de calcul en partant de la vertigineuse dette américaine : il empile les billets verts dans la tour Montparnasse !

Un calcul simple et très enrichissant que devraient maîtriser nos décideurs politiques et autres mais Pierre Bathélemy ne se fait aucune illusion à ce sujet puisqu’il nous renvoie à « ces ministres nuls en maths », un autre de ses excellents articles. On y trouvera proposé, dans un contexte élyséen, le paradoxe de la patate une situation-problème qui devrait inspirer de nombreux professeurs en panne d’inspiration pendant ces mois d’été.